Il est vrai que la sagesse nous enseigne qu’en toute chose c’est la fin qui compte mais une mauvaise entame pourrait peser lourd dans la balance à l’heure de l’arithmétique et du bilan. Les spécialistes les plus avisés du football mondial ont l’habitude de dire qu’il n’y a plus de petites nations en foot mais apparemment nous sommes toujours entrain de trainer les signes et crises congénitales d’adolescence au sein de l’équipe nationale, les Guépards n’effraient personne sur la scène continentale. Ce samedi 18 Novembre en terre sud-africaine le onze National a concédé une ènième défaite (2-1) qui allonge ainsi la liste des contre -performances d’une équipe qui ne manque pourtant de moyens au point de transformer les footeux et autres supporters en défaitistes patentés. Dans un groupe de 6 avec le Rwanda, le Zimbabwe, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Lesotho qui pour la circonstance et contrairement aux nôtres est allé créé la surprise en arrachant un Nul (1-1) face au grand voisin de l’Est le Nigeria et on se demande à quelle sauce on sera mangé les mois à venir.
En effet, sur une série d’une douzaine de matchs livrés depuis deux ans environ, nos ambassadeurs n’ont obtenu qu’une victoire et moissonné une ribambelle de défaites. Pour comprendre ce qui se passe avec la troupe de Gernot ROHR successeur de Michel DUSSUYER lorsqu’on a un effectif approximatif avec des joueurs qui ne sont pas en jambes avec des temps de jeu limité ou pas du tout dans des clubs dont on ne peut prononcer le nom. L’autre chose c’est sans doute le niveau de notre championnat national qui laisse à désirer.
Il paraît essentiel que le numéro 1 du sport béninois , Benoît DATO redéfinisse et accompagne la politique sportive de nos centres de formations afin que dans quelques années, les agents de joueurs et autres dénicheurs de pépites se bousculent aux portes du Bénin afin que ces derniers fassent l’expérience du haut niveau, condition pour rivaliser avec les grandes nations du football pour définitivement tourner dos aux rêves utopiques de génération spontanée, de favoritisme, de saupoudrage sans fin et d’espoirs déçus.
Richard OKE