L’institut Français de Parakou a procédé ce samedi 30 septembre 2023, au lancement de la nouvelle saison artistique et culturelle. C’est à travers une séance à laquelle ont pris part les jeunes passionnés des arts culturels mais aussi des responsables de l’institut. L’objectif visé est la promotion de la culture dans la ville de Parakou, la cité des Kobourou.
Une nouvelle ère s’ouvre à l’Institut français de Parakou. Il s’agit de la rentrée culturelle et artistique. Cette rentrée permettra aux jeunes artistes et autres non seulement de faire valoir leurs talents mais aussi de les vendre à travers des spectacles. Au programme de cette rentrée culturelle, plusieurs prestations dont l’humour, la danse hip-hop, la poésie, le conte, le théâtre, théâtre danse des masques, documentaire et cinéma. Au cours de la séance, Hamidou Ali Orou, coordonnateur et régisseur dudit Institut, a d’abord adressé ses mots de bienvenu à l’assistance. Il a par la suite présenté l’infrastructure qui abritera désormais les acteurs culturels et les lecteurs. En effet, il a mis l’accent sur plusieurs compartiments dudit Institut à savoir la médiathèque, le théâtre de verdure, l’espace campus France, le centre de langue et le hall. Il a également apporté d’amples précisions sur les relations administratives qui doivent avoir lieu entre les producteurs et les organisateurs des différents spectacles. Au terme de cette rentrée, les étudiants qui désirent continuer les études en France pourront s’inscrire. « Pur cette rentrée artistique, nous abritons l’espace Campus France au sein de l’institut ce qui fait qu’il y a la possibilité pour les étudiants qui souhaiteraient poursuivre les études en France de venir faire la procédure ici à Parakou au niveau de l’institut français», a-t-il précisé. Il a pour finir, inviter les différents acteurs à prendre part aux différentes programmations. «J’invite les acteurs culturels, les journalistes culturels, la population à renouer avec les différentes activités et aussi à nous faire des propositions dans le sens de l’amélioration de notre programmation parce que tout ceci c’est pour le bien du public que nous le faisons. Donc le public est invité à faire des propositions pour qu’on puisse mieux le satisfaire», a affirmé le coordonnateur et régisseur de l’institut.
Par ailleurs, Béatrice Atchadé, responsable de la médiathèque a au cours de la séance apporté quelques détails sur son département. Elle a parlé des constituants de cette médiathèque à savoir les documents de sciences sociales, philosophie, histoire, les romans, les bandes dessinées pour le divertissement et bien d’autres. Pour elle, «même étant acteurs culturels, artistes et tout, on n’a besoin des livres encore que ce n’est pas que les livres que vous trouverez à la médiathèque. Il y a d’autres ressources qui vont fortement vous intéresser. Donc en dehors des livres physiques que vous pouvez observer, nous avons dorénavant deux plateformes ou bibliothèques virtuelles : Cane Info et culturetheque. » À l’en croire, la médiathèque n’est pas que les documents, on y trouve également « des ressources pour s’auto-former . Les informaticiens, les comptables, les férus de la musique, tout ce monde trouvera son compte et ceux qui veulent aussi apprendre de nouvelles langues l’espagnol, l’italien, l’allemand, vous y trouverez votre compte. Il y a également sur cette ressource, des documentaires ou des conférences audio que vous pouvez écouter», a-t-elle ajouté. Pour ce qui est de l’abonnement à la médiathèque, les prix varient en fonction de l’âge. Les enfants de 0 à 12ans payent 1500f , ceux qui ont de 13 ans à 26 ans payent 2500 f et et tous ceux qui ont plus de 27 ans désormais payent 3500f au lieu de 5000f. Les apprenants peuvent se regrouper en un groupe de minimum 20 personnes pour un coût étudié à 1000f.
Il faut préciser que la soirée de cette rentrée culturelle se démarque avec un géant spectacle dénommé “« Ça rep’art avec le garage» ’’
Abdel Sadeck YAROU (Stg)