La communauté musulmane est en fête ce vendredi 21 avril 2023. Elle célèbre l’Aïd El-Fitr marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan. En communion avec la communauté musulmane de Parakou, l’honorable Charles TOKO est allé prié à la place Idi de Zongo, dans le 3e arrondissement.
Au terme de la prière, s’inspirant du sermon de l’imam Mohamed Awali Issa intitulé “Restez fermes après le mois de Ramadan”, l’honorable Charles TOKO a invité les fidèles musulmans et toutes les autres obédiences religieuses à perpétuer les bons comportements après la fête et à s’éloigner des vices comme l’abus d’alcool, l’excès de vitesse. “Si vous faites 30 jours d’abstinence sans fumer, sans boire de l’alcool, sans tomber dans le péché, cela signifie que vous pouvez continuer ainsi pour le reste de votre vie”, a clamé le député de la 8e circonscription électorale.
De la sortie frauduleuse de soja
Invité à se prononcer sur la sortie frauduleuse de soja, le représentant du peuple a fait savoir qu’elle pénalise la construction des dispensaires, des routes, des écoles. “Sortir frauduleusement le soja du pays, c’est empêché l’État de faire des recettes. En ma qualité de producteur et éleveur, je puis vous dire que la sortie incontrôlée du soja du pays pénalise aussi l’élevage. Le soja est la protéine végétale par excellence qui entre dans toutes les formules de l’élevage. Ainsi, si vous sortez de façon incontrôlée le soja, c’est que vous pénalisez l’élevage dans votre propre pays. Vous ne pouvez plus consommer des œufs, des poulets de qualité. Vous avez par exemple 20 jours de conservation si vous achetez des œufs chez moi (Charles TOKO, ndlr). Aucun œuf du pays voisin ne dépasse 3 à 4 jours en matière de conservation. Ils pourrissent vite. Le chef de l’État s’est montré suffisamment ouvert sur la question. Et nous les producteurs, avions compris que cela ne sert à rien d’aller enrichir les autres alors que nous avons nos propres unités de transformation et notre propre élevage”, a-t-il conclu avant de souhaiter une bonne fête de Ramadan à tous.
Darius Chabi