C’est à travers le communiqué nº1126-2024/UP/AV-AA/VR-RU/VR-CIPIP/AC/SA que Bertrand Sogbossi, recteur de l’Université de Parakou (UP), a annoncé la fin des soutenances dans deux facultés éminentes : la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) et la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG). Cette décision suscite encore des réactions divergentes, mais les autorités universitaires semblent maintenir un silence pesant.
Une nouvelle ère s’ouvre à l’Université de Parakou, avec la suppression des soutenances pour les licences professionnelles. Cette initiative, survenue après la proposition et la validation des sujets de mémoire, suscite de nombreux commentaires parmi les étudiants. Dans l’ensemble, ces derniers accueillent favorablement cette décision. « D’une part, les autorités ont raison de supprimer les soutenances, car les étudiants ne possèdent pas les compétences nécessaires pour rédiger un mémoire de qualité. Cela favorise le plagiat. D’autre part, le rectorat aurait pu supprimer les frais de mémoire, car les soutenances sont une expérience précieuse. Elles permettent aux étudiants d’apprendre à rédiger un mémoire et à le défendre », a affirmé Aboubacar Faissal, étudiant à la Flash.
Pour certains, cette initiative permettra de réduire les dépenses des étudiants liées aux soutenances. « C’est une belle initiative selon moi, car nous dépensons énormément dans ce cadre », a confié Salimatou Ayorka, étudiante à la FASEG. « Personnellement, c’est une bonne chose pour nous les étudiants, cela permet de gagner du temps et d’économiser », a ajouté Mouchane Abdoulaye.
Cependant, les autorités universitaires restent obstinément silencieuses face à cette initiative. Qui ne dit mot consent, mais est-ce vraiment le cas ?
Abdel Sadeck YAROU (Stg)