Encore les pluies et le désarroi de certains béninois s’amplifie. Leur désespoir s’enfle et leur misère stagne du fait de l’accentuation des inondations qui ont pris en otage leurs domiciles. Et, ne sachant plus à quel saint se vouer, ces nombreuses victimes ont choisi la voie des médias de masse pour se faire entendre, histoire d’espérer de cette alerte, le gouvernement venir à leur secours si tant est qu’elles ont droit à la même protection que les autres béninois qui vivent à la Hai-Vive et au quartier Jack.
Vous le savez peut-être ! L’exécution du chantier de la construction de certains points dans les communes d’Abomey-Calavi et de Ouidah a provoqué des soucis à certains béninois de quelques localités de ces deux communes. Il s’agit des localités de Cococodji, Pahou, Ahozon, Zoungoudo, Hêvié, Gakpé, Womey-Sodo et autres, fortement touchées par les méfaits des inondations de leurs habitations du fait de la construction des ponts de Cocotomey, Hêvié et Pahou.
L’exécution de ces chantiers d’assainissement a nécessité la fermeture de certains conduits d’écoulement des eaux. Notamment, la construction du second pont de Hêvié par l’entreprise EBOMAF, qui dure depuis près de 6 ans et qui entraîne des conséquences désastreuses aux riverains.
Les eaux se déversent dans les localités provocant ainsi l’inondation des maisons un peu partout à Dénou, Ahozon Zoungoudo, Bazounkpa, hêvié, Akouèhonou et d’autres zones environnantes.
Cette situation déplorable a contraint plusieurs ménages et les propriétaires à abandonner leurs propres maisons sous l’emprise des eaux.
L’Association des Victimes de l’inondation dans les communes de Ouidah et d’Abomey-Calavi que dirige Salomon DOSSOU pousse un énième cris de détresse et appelle le président Patrice Talon au secours à défaut de voir son ministre du cadre de vie prendre la situation en main pour assurer un cadre de vie sain à tous aux populations concernées.
Si l’exécution de ces chantiers de réalisation de ponts a pu causer ces désastreux dégâts collatéraux, alors, la responsabilité de l’entreprise EBOMAF est en jeu. C’est pourquoi elle est indexée par ces nombreux sinistrés mis en Association par le président de l’ONG SOS Lac en danger, Salomon DOSSOU, Journaliste de Formation et défenseur des cas sociaux, porte parole de la voix des sans voix.
Le ministre du cadre de vie José TONATO est donc interpelé pour prendre ses responsabilités dans le sens de sortir ces béninois n’avaient jamais subi ce désastre, de leur misère actuelle. Car sous le régime de la Rupture nous n’avons pas besoin du Bénin où la garantie de ne pas mourrir de faim s’échange contre le risque de mourir d’inondation.
Chris-Amos AHOLOU