Dans la ferveur du 63ème anniversaire de la fête nationale de l’indépendance et pour permettre au peuple béninois de vivre cette chaleur festive, le Gouvernement du Président Patrice Talon a fait organiser pour une énième fois sur l’ensemble du territoire national un géant spectacle de musique et de danse dans les chefs-lieux de départements. De la plage de Fridjrossè à la Maison TV5 de Natitingou en passant par Porto-Novo, Pobè, Allada, Abomey, Dassa, Lokossa, Aplahoué, Djougou et Kandi, la fête a été belle. Les béninois ont vécu une belle fête de l’indépendance sous diverses couleurs. C’est une initiative du Ministère du Tourisme, de la Culture et des arts conduite par la Direction des arts et du livre et l’Agence Nationale chargée de l’organisation des évènements officielles (ANECSMO). Les animateurs, ou maîtres de cérémonies ont assumé leur rôle. Mais malheureusement après cette cérémonie du 31 juillet 2023, les animateurs pour le compte de cette édition de l’accession de notre pays à l’indépendance ne sont pas encore payés par l’Agence Nationale de Promotion des Patrimoine et de développement du Tourisme(ANTP) et sont mécontents. Le DAF de l’ANTP semble se foutre de certains prestataires surtout de ceux de l’intérieur du pays. Dans un creuset, ils crient leurs ras-le-bol. Ils réclament le paiement de leurs émoluments et appellent également le Ministre du Tourisme, de la Culture et des arts. «L’année dernière, juste après la présentation, aux environs de 2 heures ou plus 3 heures, nous avons été payés. On ne comprend pas ce qui se passe cette année », confie un animateur sous anonymat. « C’est triste pour ce qui se passe cette année puisque selon les informations reçues, les dossiers reçus ont été perdus par l’ANTP », ajoute un autre. «Nous apprenons plusieurs versions venant de Cotonou pour nous qui sommes au Nord. Tantôt les dossiers sont perdus, tantôt ils sont incomplets. C’est quoi le problème ? Nous n’en savons rien. Qu’on nous explique. Le DAF semble se foutre de nous et c’est ce qui est inacceptable » se lamente un autre. Le mal, à en croire certains agents recenseurs est qu’ils sont malmenés depuis plus d’un mois et demi et réclament la médiation du Ministre du Tourisme, de la Culture et des arts. Nous espérons qu’après cette publication, le DAF tout puissant fera preuve d’humilité et de professionnalisme pour le bien des animateurs surtout qu’on sait que nous sommes à la veille de la rentrée scolaire 2023-2024 et que l’on doit impacter l’économie locale.
E.K.