Les vacances sont une période d’arrêt légal de travail dans les écoles, les universités, fixées selon un calendrier. Elles font référence à une période de repos et de détente durant laquelle une personne ne travaille pas ou n’étudie pas. Etre en vacances est donc synonyme de jouir d’une liberté tout en étant loin des obligations professionnelles. C’est donc un temps adapté au divertissement, aux loisirs, aux découvertes et au tourisme.
À l’instar des grandes villes du Bénin, Lokossa est une ville universitaire qui compte également à son actif plusieurs collèges d’enseignement général, un lycée et des écoles primaires publiques et privées.
La cité de l’espérance, est-elle favorable aux vacances ?
Il faut reconnaître que la ville est dotée de plusieurs infrastructures mais côté loisir, elle est loin de combler les attentes de sa population.
Si vous décidez de passer vos vacances à Lokossa, sachez que vous êtes limités et vous risquez de ne pas passer d’agréables moments sous peine de vous familiariser à l’ennui.
En dehors de la place de l’indépendance qui n’est pas du tout animée et qui n’est entretenue que pour des circonstances particulières, le centre des jeunes qui est resté pendant longtemps sans activités récréatives, vous n’aurez le choix que de vous rendre au centre CAEB moyennant une somme pour vous faire plaisir et bénéficier de certains jeux ludiques.
La place de l’indépendance étant un espace qui accueille la majorité des habitants de la ville, les autorités devraient penser à la rendre plus attractive pour le bonheur de tous surtout en période de vacances.
Le centre des jeunes qui malgré sa petitesse reste inexploité, était autrefois utilisé pour des concours de détection de talents ( podium vacances ) mais depuis des années, il est resté fermé et ce n’est que son jardin qui abrite quelques fois des spectacles ou des foires et expositions pendant une durée stratégique.
La ville ne cesse de croître en matière de population. Que faut-il alors faire pour combler les besoins de cette dernière ?
Il est indispensable de penser à la construction des salles de spectacles, des centres culturels et surtout ouvrir la voie des négociations pour les particuliers qui ont envie d’implanter des centres de loisirs dans la ville. Cela permettra aux autochtones de ne plus être obligés de s’envoler vers d’autres horizons pour se procurer des instants de joie et se faire plaisir comme c’est le cas dans certaines villes de notre pays.
Il urge de désenclaver la ville et de rechercher des bailleurs de fonds pour mettre la cité des kotafon à jour sur le plan des loisirs et du divertissement.
Les autorités à divers niveaux sont donc interpellées dans le but de changer la donne et de rehausser l’image de Lokossa. Ceux qui arriveront à apporter des mesures palliatives à ce volet resteront à jamais graver dans les mémoires.
À défaut d’avoir des espaces de jeux, il est nécessaire pour les parents de trouver la formule pour occuper sainement leurs enfants afin d’éviter qu’ils se promènent de buvette en buvette pendant les vacances.
Michel SAH.