La Direction de l’État civil, avec le soutien de la coopération suisse, a organisé ce mercredi 21 août 2024, une cérémonie commémorative à l’occasion de la 7ème édition de la Journée Africaine de l’Enregistrement des Faits d’État Civil et des Statistiques de l’État Civil. Cette édition, placée sous le thème “Renforcer les liens entre l’enregistrement des faits d’état civil et les systèmes d’identité juridique par la transmission numérique au service d’une inclusion plus forte”, a réuni plusieurs autorités, dont le Directeur de l’État civil Abdon Marius Mikponaï, du représentant du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique Jean Bio Bougo Bio, du Secrétaire Général de la préfecture du Borgou Sanni Bio Bayé, représentant le Préfet du Borgou, de la représentante du Directeur Général de l’Anip, Mariette Kpamegan Dagbemabou, de plusieurs acteurs de l’État Civil et de bien d’autres.
La Journée Africaine de l’Enregistrement des Faits d’État Civil et des Statistiques de l’État Civil, célébrée chaque 10 août, a été instituée « afin de promouvoir un système novateur et universel d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques vitales, pour une meilleure gouvernance et une amélioration des conditions de vie. Elle vise également à sensibiliser le public sur l’importance de rendre chaque Africain visible, où qu’il se trouve. » C’est aussi « un moment clé de réflexion, de collaboration et d’action pour le renforcement des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques en Afrique, à un moment où le continent s’efforce d’accélérer la réalisation des objectifs du programme de développement durable à l’horizon 2030, en garantissant à tous une identité juridique, » a précisé Bio Bougo Bio Jean, représentant le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique.
Abdon Marius Mikponaï, Directeur de l’État Civil au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a souligné que « l’état civil constitue la base de tous nos droits et responsabilités en tant que citoyens. L’établissement d’un lien entre les registres et les statistiques de l’état civil, les systèmes d’identité juridique, et l’implication du secteur de la santé permettent de fournir des services plus efficaces et mieux ciblés dans divers secteurs tels que l’éducation, la protection sociale et les processus électoraux, tout en garantissant l’exactitude et la disponibilité des données démographiques.»
En prenant la parole, Mariette Kpamegan Dagbemanbou, représentante du Directeur Général de l’Anip, a insisté sur la responsabilité collective dans la mise en place des données sécurisées et fiables. Elle a exhorté les participants à œuvrer pour « la transparence, la probité et la rigueur dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes, afin de promouvoir une meilleure inclusion. »
Par ailleurs, le Secrétaire Général du département du Borgou, représentant le Préfet, a rappelé l’importance des droits relatifs à l’état civil, incontournables pour l’accès à tous les autres droits. Il a souligné que la digitalisation des services de l’État civil est une priorité pour le gouvernement béninois, dans un contexte où le Président de la République envisage de transformer le Bénin en une plateforme numérique pour la sous-région. Il a affirmé à cet effet que « le gouvernement de la République du Bénin, sous la gouvernance du Président de la République, convaincu qu’un système d’enregistrement des faits d’état civil est un levier de développement pour la nation, a placé au cœur de ses priorités la digitalisation des services d’enregistrement civil, dans un contexte où le Chef de l’État envisage de transformer notre pays en une plateforme numérique pour la sous-région. »
La journée a été animée par deux communications , le tout couronné d’un panel sur la thématique de ladite journée. La première communication a porté sur les nouvelles dispositions du secteur funéraire à l’ère des réformes de l’État civil, et la seconde sur le rôle de l’officier d’état civil dans le contexte de la réforme de l’identification des personnes au Bénin. Ces présentations ont été respectivement animées par Sylvain T. Djessou et Aimé Lavenir Béhanzin.
L’atelier s’est conclu dans une ambiance conviviale, avec la traditionnelle photo de famille.
Nadjahatou BAGUIRI