Construits à coût de milliards dans plusieurs villes du Bénin sous le précédent régime ( Boni Yayi ), les logements sociaux ont été un échec.
Ici à Lokossa, ces espaces aménagés pour accueillir normalement les citoyens ayant rempli les formalités se retrouvent dans un état d’endommagement avancé et sont devenus une excellente cachette pour les malfrats. Ils sont délaissés et sans surveillance aucune permettant ainsi aux gens amoureux de la facilité de décoiffer les toitures, de saccager les installations électriques et de briser les fenêtres en vitre pour les revendre ou les réutiliser à des fins personnelles.
Ces logements sont le refuge idéal pour des personnes qui ont commis un forfait et qui évitent de tomber dans les mailles des forces de l’ordre et de sécurité.
C’est une zone où règne le braquage à mains armées ( armes blanches ), un endroit à éviter à une certaine heure de la nuit de peur d’être gravement blessé et dépourvu de vos biens.
Ces habitations sont de parfaits ghettos pour des jeunes accros à la consommation de stupéfiants et d’excellentes chambres de passage pour commettre des viols et s’envoyer en l’air, multipliant ainsi les déviances sociales, le nombre élevé de grossesses portées par des mineures et le taux de contamination aux IST / VIH.
Il est vrai que ce projet a été un flop mais il est également nécessaire de construire une ceinture de sécurité autour de ces logements sociaux pour protéger le patrimoine de l’État, pour limiter les cas de vol et de viol et pour éviter que des vies humaines soient atteintes.
À cet effet, les différentes autorités de la ville sont interpellées. Elles doivent prendre au sérieux ce volet pour garantir la sécurité et le bien être des populations. La présence régulière des éléments de la police républicaine dans ces maisons abandonnées pour des contrôles de routine s’avère indispensable.
Michel SAH.