Le maïs est une denrée alimentaire majoritairement consommée dans le monde entier. Au Bénin il occupe une place de choix dans l’alimentation des citoyens. Malheureusement, il a connu une hausse de prix inquiétante depuis quelques temps ce qui sème la panique partout précisément à Parakou.
Une situation qui ne laisse personne indifférent ! Les difficultés issues de la hausse considérable du prix de maïs sont énormes et inquiètent de plus en plus. A Parakou , c’est la désolation et la panique . En effet, au début de ce mois d’avril, la bassine était à 8 500 francs FCFA. Actuellement il est passé à 9000 francs FCFA. Ce qui revient à dire que le prix du sac de 100 kilogrammes est désormais à 36.000 francs FCFA, un prix déjà supérieur à la capacité de moults citoyens.
Elle plonge plusieurs citoyens dans des difficultés notamment les chefs de famille. «…On a du mal à en acheté ce qui fait qu’on ne mange plus trop à notre fin », a confié Loukyath, découragée.
Non seulement la cherté du maïs persécute les citoyens, elle est aussi source de certains cas de maladie du côté des enfants déjà habitués à la pâte. «Beaucoup de familles restent sans manger, assez de cas de maladie du côté des enfants. Au niveau des parents, les soucis sont de trop . On se demande comment faire pour que la famille trouve même le peu à manger», a laissé entendre Faouziatou DOURO-BOURO. Aboubacar FAISSAL de son côté parle de l’indisponibilité du maïs sur le marché. « Le maïs n’est plus disponible sur le marché. Ce qui peut, peut-être s’expliquer par le fait que, comme les vendeurs ont constaté que le prix a grimpé, ils peuvent se dire que, avec le temps, le prix-là va encore grimpé . Donc il faut garder intacte son stock en attendant de voir si le prix va encore augmenter… C’est vraiment difficile de se ravitailler en maïs », a-t-il affirmé.
Ainsi, dans l’espoir de trouver une solution à ce problème qui n’épargne personne, des citoyens ont lancé un appel à l’endroit du gouvernement. «Nous demandons ( au gouvernement) de nous aider à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la réduction du prix», a imploré Zakiatou Djibril, ménagère. «Nous prions le gouvernement de revoir cela. Comment ils l’ont dit, ils ont parlé du hautement social. Il faut que ce hautement social touche aussi le prix du maïs et bien d’autres», a lancé Aboubacar FAISSAL.
Les regards de la population de Parakou sont désormais tournés vers Patrice Talon et son gouvernement, qui attend une suite optimale pouvant améliorer leur sort.
Abdel Sadeck YAROU (Stg)