En tournée dans le Septentrion à la rencontre des coordinations communales, OB26 a marqué un arrêt à Nikki , pour une rencontre marquante entre la délégation OB 26 et les acteurs locaux. L’ordre du jour ? La transformation socio-économique du Bénin et, en son cœur, l’épineuse question du soja.
Ce légumineux, bien que petit, joue un rôle considérable dans l’économie locale et nationale. Pour nombre de familles, il représente la principale source de revenus. Mais derrière ce poids économique, se cachent des enjeux et des défis majeurs.
Agbètrè : une pratique controversée
Tadjoudine Ousmae, lors de cette rencontre, n’a pas hésité à mettre en lumière une pratique de plus en plus courante mais nuisible : l’Agbètrè. Par cette méthode, des individus fortunés pré-achètent la récolte des producteurs bien avant la moisson, les laissant souvent avec des marges réduites et un manque à gagner conséquent. Selon lui le vrai problème du Soja n’est pas le prix , ni le marché de vente mème si revoir le prix reste un enjeu pour les producteurs. Après des échanges francs avec les jeunes , il propose des pistes de solutions audacieuses et appelle les producteurs à la patience et au dialogue avec les autorités afin que chacun puisse jouir des fruits de sa production. Il va terminer en rajoutant que l’industrialisation, pourrait être la réponse. En transformant le soja au Bénin même, on valorise la production locale, on crée des emplois et on assure une meilleure rémunération pour les agriculteurs.
Mais au-delà de la question économique, ce qui ressort de cette rencontre, c’est l’appel vibrant à l’unité. Pour Ousmane Tadjoudine, le Bénin est indivisible, et il est essentiel d’éviter les clivages, notamment régionalistes. Seul un Bénin uni pourra relever les défis de son agriculture et de son économie.
En conclusion, si le soja est aujourd’hui au cœur de préoccupations économiques majeures, il est aussi, grâce à des initiatives comme celle d’OB 26, le symbole d’un Bénin en quête d’innovation, de justice et de prospérité.
La rédaction