Mercredi 13 septembre dernier à Parakou dans le département du Borgou, la salle de conférence du groupe de presse Daabaaru a abrité une séance de sensibilisation des professionnels des médias. L’initiative émane de Barnabas Orou Kouman, journaliste et Président Directeur Général du groupe de presse Daabaaru en collaboration avec Samirath Chabi Yoruba, étudiante en faculté d’agronomie à l’université de Parakou. Tous deux participants à l’atelier de formation sur la désinformation initié par l’ambassade des États-Unis d’Amérique à Kara au Togo, ils ont organisé cette séance au profit des professionnels des médias de la ville de Parakou dans l’optique de restituer à ceux-ci, les acquis de l’atelier de Kara.
En effet, à en croire les organisateurs de cette rencontre d’échanges entre professionnels des médias de la ville de Parakou, les fausses rumeurs et la désinformation représentent depuis des lustres, une menace à l’échelle mondiale pour la liberté et la démocratie. C’est donc pour lutter contre cet état de chose et aider à identifier les fausses informations, distinguer celles-ci des vraies que le Président Directeur Général du groupe de Presse Daabaaru et sa coéquipière Samirath Chabi Yoruba ont, pendant trois heures d’horloge environs échangé avec leurs. Ce faisant, ils ont permis aux participants de mieux s’imprégner de la notion de désinformation, ses impacts sur la société, l’économie et la politique. Par la même occasion, les hommes et femmes des médias rassemblés d’organes de presse divers, ont été informés des techniques et outils de détection et de vérification des fausses informations.
«Nous sommes comme des miroirs. Des gens se voient à travers nous. Lorsqu’une information est donnée par un professionnel des médias, elle est prise au sérieux. Donc, si nous nous n’avons pas la possibilité de distinguer la vraie information de la fausse information, on va induire tout un public en erreur. Ce n’est pas bien. Voilà pourquoi, j’invite vraiment tous ceux et celles qui ont participé à la séance de ce jour à eux aussi faire la restitution au niveau du reste.», a dit Barnabas Orou Kouman. Il invitait ainsi les confrères à maintenir le cap dans l’observance sans faille des règles régissant le métier de journaliste.
À l’issue de la séance qui s’est déroulée dans une atmosphère chaleureuse, participants et organisateurs se disent satisfaits. Il est souhaité que le même exercice de restitution ainsi fait se répercute sur les autres membres de rédaction d’organes de presse n’ayant pas pu participer à la séance de ce mercredi 13 septembre.
Faouziath Traoré (Stg)