Ouverte au public béninois depuis 1990 et très connue pour la qualité de ses prestations, la BOA-BÉNIN est sans doute l’une des meilleures dans le secteur bancaire.
Disposant de 49 agences sur l’ensemble du territoire national, elle fait partie du réseau BANK OF AFRICA et offre les mêmes conditions de tarification à sa clientèle.
À l’instar de toutes les banques du Bénin, chaque mois, les opérations deviennent intenses dans la période du 20 au 03, ceci à cause de diverses sollicitations et surtout du paiement des salaires et pensions de retraite.
L’agence Bank Of Africa de Lokossa par sa rapidité dans les opérations a gagné la confiance de la population et se rapproche plus d’elle de jour en jour. Mais il y a quelques mois, un problème est survenu et resté sans solutions. Cela créé la colère chez certains clients qui ne supportent pas le long fil d’attente.
En effet, selon les témoignages, le distributeur automatique de billets de banque de la BOA-BÉNIN/Lokossa est en panne depuis un certain temps. Il connaît un dysfonctionnement et n’est pas encore totalement opérationnel jusqu’à ce jour contraignant ainsi tout le monde à entrer dans l’enceinte de l’agence avant d’avoir satisfaction. Même pour un petit retrait ou dépôt d’argent, il faut faire le rang et suivre de près la queue avant d’être servi. Aussi, sur les trois caisses disponibles, il n’y a qu’une seule qui soit souvent fonctionnelle à plein temps, le reste fonctionne par moment. C’est déplorable et c’est à juste raison que des plaintes voient le jour.
Pour tout le professionnalisme qui caractérise le réseau BANK OF AFRICA, nous espérons que des mesures seront prises dans l’immédiat pour la reprise des activités au niveau du guichet automatique et dans l’optique de mettre régulièrement les autres caisses en activité. Mieux, le changement de distributeur est à penser pour le bonheur de la clientèle de Lokossa qui devient grandissante.
Il est vrai que cette situation n’arrange personne mais les clients doivent aussi comprendre qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite et accepter que rien n’est éternel. À un moment donné les machines lâchent malgré l’entretien qu’on leur accorde et ceci contre la bonne volonté des agents qui n’ont qu’une seule priorité, répondre efficacement aux besoins des clients.
Michel SAH.