Lutter pour la culture et l’enracinement de la paix et la cohésion sociale dans toutes les communautés malgré la redoutable diversité culturelle connue de tous, voilà ce dont se préoccupe sans cesse le Centre de Recherche et d’Appui au Développement Local (CRADeL). En témoigne l’organisation du dernier festival de danse traditionnelle dans le département de la Donga, précisément dans les communes de Ouaké, Djougou et Copargo. Il s’agit d’une initiative de grande portée socioculturelle qui s’inscrit dans le cadre du Programme Régional d’Appui aux Pays Côtiers (PRAPC) rendu possible grâce à l’appui financier de l’USAID.
sous le thème: «Valorisation de nos diversités culturelles par les femmes pour un vivre-ensemble dans la cohésion sociale et la paix », les manifestations se sont déroulées les samedi 12, jeudi 17 et samedi 19 novembre 2022 respectivement dans les communes de Ouaké, Copargo et Djougou. Ceci sous la houlette de Rakiatou TCHASSAMA, Coordonnatrice de CRADeL ONG.
À en croire celle-ci, le festival ainsi organisé dans ces trois localités du département de la Donga, est «un moment de brassage socioculturel entre les filles et fils de communautés Peulh, Yom, Dendi, Lokpa, Foodo, Kotokoli. C’est essentiellement pour contribuer de façon efficace et signifiante à la culture, à la promotion et à la préservation de la paix et la cohésion sociale au sein de ces différentes communautés malgré la diversité culturelle qui existe de part et d’autre.»
Sur toute la ligne de Copargo à Ouaké en passant par Djougou, grâce à la bravoure des responsables du comité d’organisation, faut-il le signaler, la fête a été belle avec à la clé, une forte participation des populations massivement mobilisées pour la cause commune.
Entouré des autorités communales pour la circonstance et ce, à chaque étape de ce grand événement culturel, il convient tout de même de noter la présence effective du Directeur Départemental de la Culture, du Tourisme et des Arts de la Donga. Ces autorités ne se sont pas faites conter les beaux tableaux artistiques animées à cette occasion pour les différents groupes ethniques et linguistiques de la région.
Serge NONWANOU